8 mai 1945

La pluie battante n’a pas découragé les participant(e)s à cette commémoration. Les élus municipaux, les enseignantes des écoles avec des élèves, les secouristes, les musiciens de l’harmonie municipale, les adhérents et les porte-drapeaux de la FNACA et de l’association du képi au casque, les président(e)s  et membres d’associations lewardoises , des citoyens ont participé à cette commémoration qui a mis à l’honneur les Résistants qui ont combattu l’Allemagne nazie.

La lecture du message de Madame Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’état auprès de la ministre des armées par Madame Jeanne-Marie Delmaire, adjointe au maire et la remise de gerbes aux deux monuments aux morts de la commune ont précédé les interventions de Monsieur Denis Michalak, maire et de Monsieur Alain Bruneel, député de la circonscription qui a honoré de sa présence cette cérémonie.

Madame Darieussecq a exprimé dans son message la reconnaissance de la France aux soldats français et alliés, aux résistants, aux déportés et a souligné que la paix obtenue est notre héritage, notre raison de vivre ensemble en Europe.

Monsieur Denis Michalak a mis en valeur l’action de la résistance à travers ses réseaux. C’est 2 à 3 % de la population qui ont rendu à notre pays sa dignité alors que quelques semaines avant le débarquement du 6 juin 1944, 500 000 Français acclamaient encore Pétain devant la cathédrale de Paris.

 

Il ne faut plus que les génocides des Juifs, Tziganes, les assassinats des résistants, d’otages … , les rafles, les camps de concentration, les 60 millions de morts  ne redeviennent à l’avenir des sujets d’actualité.

Le nationalisme mène à la catastrophe. Le nationalisme nazi et les collaborateurs nationalistes en Europe sont là pour nous le rappeler.

 

Le 8 mai, ce fut la victoire de la vie pour faire reculer une idéologie de mort.

Monsieur le Maire a terminé son propos en citant Primo Lévi : « La conviction que la vie a un but est profondément ancrée dans chaque fibre de l’homme, elle tient à la nature humaine ».

 

Monsieur Alain Bruneel a souscrit pleinement aux propos de Monsieur Michalak.

Il a rappelé la nécessité du devoir de mémoire, a affirmé son rejet du nationalisme qui refuse l’autre, véhicule mépris et racisme.

La montée de l’extrême-droite en Europe est à l’opposé d’un avenir de paix en Europe comme l’histoire nous l’a montré.

Rappelons-nous que dans les années 30, la crise sociale a amené le nazisme. Or, aujourd’hui, nous sommes aussi en crise.

 

Il nous faut plus que jamais entretenir un monde de paix et non de haine.